Le Seigneur Des Anneaux

Ecouter le Seigneur

Par

Dialectic Empress

You have been hexed

Publié le 21/12/2023 , édité le 21/06/2024.

Dieu est grand

Tant de prières restent sans réponse. Dieu n'entend-t-il pas, ou n'écoute-t-il pas? A-t-on les bonnes fondations, une bonne compréhension de la divinité, qui est le minimum prérequis avant d'essayer de contacter Dieu? Rien n'est moins sûr. Mais si l'on attend d'être sûr on ne fait jamais rien. On ne peut prévoir avec certitude le résultat de nos actions. On peut par contre observer les résultats. Et la logique seule, basée sur l'observation d'une réponse ou non à nos prières, devrait donner un indice quant à la nature de Dieu.

Portugaises ensablées

Il est amusant de savoir que si les femmes portent des anneaux aux oreilles, des boucles d'oreilles, c'est à la base pour être à l'écoute de leur seigneur, le Seigneur des Anneaux. Les gens adorent les anneaux, pour leur qualité esthétique, parfois sentimentale. Ils les portent à leurs doigts, à leurs oreilles, probablement sans vraiment savoir que cela relève d'un culte très ancien. Ils adorent aussi se divertir avec des films qui s'appellent Le Seigneur des Anneaux, entre autres. La fiction a cet avantage de dire des choses de manière non conflictuelle, l'inconvénient est que les gens sont souvent divertis, et c'est tout. Ils entendent, perçoivent la vibration, mais n'écoutent pas vraiment. Jordan Maxwell disait, ils (les faiseurs de films) essaient de vous dire quelque chose, mais vous n'écoutez pas.

Je suis le Seigneur, ton dieu

"In the form of a Dove, She (Sophia) descended into the water and begot Saturn, who is identical with YHWH (Yahweh/ Jehovah). Saturn, as we have already mentioned, is the 'Other Sun', the Sol Niger (Black Sun) of Alchemy." Carl Gustav Jung

Où se trouve Dieu, le Seigneur? A l'extérieur, ou à l'intérieur? Existe t-il vraiment quelque chose en dehors de la conscience? Pourtant si l'on demande à n'importe quel enfant où se trouve Dieu, il est probable qu'il indique le ciel. Les religions, ont probablement toutes comme base l'observation des cieux, au sein desquels, Dieu, a été compris par certains comme étant un astre assez particulier, ou du moins comme étant représenté par cet astre en particulier.

Les astres conditionnent la conscience d'une certaine façon lorsque celle-ci descend, et se retrouve piégée, "hexée" dans la matière. Mais est-ce parce que, malgré tout son conditionnement, la conscience demeure la seule réalité, qu'il est dit "Qui acquiert la sagesse sera maître des astres."?

L'astre dont il est ici question, dont l'influence semble très importante, et Dieu sait que nous avons beaucoup de stars et d'influenceurs, c'est la planète Saturne.

Mais cette belle planète avec une ceinture d'anneaux a été désignée sous bien d'autres noms.

Saturne était aussi nommée "Latin" par exemple, et considéré comme le père des peuples latins, de langue romane. C'est pourquoi l'Eglise romaine, latine, est l'Eglise du Christ, mais aussi l'église de son frère obscur, Satan. Car un spoiler qui n'en est pas vraiment un est le fait que Saturne est Satan. Saturne et Latin sont presque des homonymes si l'on considère dans ce cas particulier que S et L sont interchangeables.

Et "El", qui est le mot sémitique pour Dieu, était le nom donné à Saturne au Moyen-Orient. De "El" dérivent de nombreux autres termes, comme "elohim", désignant un pluriel de dieux avec un "d" minuscule, les fameux "dieux" créant l'homme à leur image dans la Genèse. Une histoire dont on peut se demander si elle est à prendre littéralement, ou si c'est une métaphore, comme l'est l'entièreté de la Bible, désignant l'influence des cieux dans la vie de l'homme, "As Above So Below". De "El" viennent aussi des prénoms comme EmmanuEL, signifiant "Dieu est parmi nous". Ou encore des termes du langage courant: EmmanuEL, a été ELu, et fait partie de l'ELite.

Un autre nom, pour désigner la planète Saturne, et originaire des mêmes contrées puisqu'il est phénicien, est Shabbath.

Enfin, en tant que frère obscur du Soleil, Saturne est le Soleil Noir. Un titre utilisé dans certaines doctrines ésotériques comme l'Alchimie, où l'histoire du Plomb (Saturne/Soleil Noir), qui se transforme en Or (Soleil), n'est pour sûr pas à prendre littéralement, mais est aussi une métaphore, celle de la conscience devant être transmutée.

Saturne a aussi été assimilé au dieu de l'Ancien Testament, Yahweh, tandis que Jehovah, désignerait davantage Jove, lequel a détrôné son père et régné pendant les derniers deux mille ans, durant l'âge des poissons. Rien n'est peut être moins sûr que les Juifs étaient les premiers monothéistes. Ils ont été impliqués entre autres dans l'adoration de Yahweh, alias Saturne, la Croix au dessus du Croissant, et de Jehovah, alias Jove, le Croissant au dessus de la Croix, deux entités distinctes. Aujourd'hui, Saturne s'apprête à revenir pour l'âge du Verseau, qui doit être un nouvel âge d'or. D'or ou de plomb? Nul vivant aujourd'hui ne sera présent pour assister à ce prétendu nouvel âge d'or, du moins pas sous son avatar actuel, car comme le dit la chanson, ce n'est que l'aube de l'âge du Verseau.

Le Tétragramme YHWH, est un diminutif de Yahweh, et représente également le Tétramorphe, les quatre signes fixes du Zodiaque, les quatre éléments, les quatre états de la matière : Lumineux->Tetra->Azote, Gazeux->Octa->Oxygène, Liquide->Icosa->Hydrogène, Solide->Hexa->Carbone.

Un Tétragramme dont il est dit que l'usage doit être préféré à celui du nom direct de Dieu, Yahweh, afin que ce dernier ne soit pas utilisé en vain. La raison n'est peut être pas tant parce que l'une des interprétations de ce terme, est qu'il décrit une libération d'énergie, et a donc une connotation sexuelle, que parce qu'une autre interprétation, le traduit par la déclaration "Je suis". Utilise t-on le nom de Dieu à chaque fois que l'on dit "Je suis ceci, je suis cela", et en vain lorsque l'on ne considère pas sérieusement le "ceci" ou le "cela"?

Saturne est parfois associé au chiffre 6, car c'est la sixième planète en partant du Soleil, frappée d'un Hex qui plus est, mais c'est en fait traditionnellement le 7, en raison de son statut de septième et dernier astre, d'astre le plus externe, dans le système ayant donné la semaine de sept jours, système excluant la Terre, comprenant le Soleil et la Lune, et connu sous le nom d'"Hebdomadaire", ou de "Septénaire". Si l'on exclue la Terre, ce qui parait logique puisque ce n'est pas l'un des objets célestes dans le ciel, mais l'endroit sur lequel on vit, et que l'on inclut ce qui est parfois nommé les deux Luminaires, le Soleil et la Lune, on obtient 7, avec le Soleil se trouvant au début du spectre, Saturne à la fin. Saturne peut toutefois être associé au 6, si l'on considère que le Soleil est le 0. Mais dans tous les cas le système compte 7, et Saturne est le septième. Le 7 se retrouve dans la forme de la Faucille et le nombre d'anneaux entourant la planète. As Above So Below.

A noter que même le Hex, hex quelque chose, c'est à dire que quelque chose, un septième élément, est souvent placé en son centre. Le Hex peut être une représentation du Septénaire par exemple, bien qu'il ne possède que six branches, la différence avec l'Héptagramme, est que l'un des Sept est placé au centre, souvent le Soleil, car le modèle valide est censé être héliocentrique. Ces Sept, sont connus sous les termes d'Archontes, de Cosmocrates, d'Elohim, ou encore de Nains. Sophia et les Sept Nains. Ils ne sont pas l'"Ain Soph", la Source, mais plutôt les forces responsables de l'organisation du monde matériel, de la 3D. Ils ne créent pas vraiment, dans le sens où ils ne créent pas Ex Nihilo, mais agencent plutôt, organisent quelque chose qui préexiste. Ensemble, ils constituent le Démiurge, et bien que ce terme spécifique soit parfois utilisé pour désigner Saturne en particulier, aucun des Sept n'est excluable, chacun a un rôle dans la manifestation de la réalité "démiurgique". On pourrait de la même façon considérer que le nom Yahweh est un terme générique désignant l'ensemble des forces archontiques, bien qu'il désigne souvent Saturne en particulier. Les Sept constituent l'Octave dans laquelle on vit : Lune->Alpha, Mercure->Epsilon, Vénus->Eta, Soleil->Iota, Mars->Omicron, Jupiter->Upsilon, Saturne->Omega. Om̐. Dans cet ordre, le Soleil et la Lune échangent leur place, la Lune est toujours l'Alpha, car c'est le corps céleste le plus proche de la Terre.

Dans les temps anciens d'où provient ce système, avant la découverte des planètes dites trans-saturniennes, Saturne était considérée comme la planète la plus éloignée, la planète dont on pensait qu'elle encapsulait toutes les autres et qu'elle était la limite de l'Univers. Selon la tradition hermétique, l'âme descend, pour s'incarner sur Terre, mais est conditionnée au cours de sa descente en passant à travers plusieurs sphères, ou anneaux, au nombre de sept, lesquels anneaux correspondent aux sept "planètes" traditionnelles, au Septénaire. Le premier anneau que l'âme traverse en descendant, et donc logiquement le dernier qu'elle doit traverser en ascendant, est celui de Saturne. A l'inverse, le dernier qu'elle traverse en descendant, avant de se réveiller en pleurant dans une chambre de clinique, et le premier qu'elle traverse en ascendant, est celui de la Lune. L'Alpha et l'Omega. Le fait que l'Âme est un septénaire, ou plutôt qu'elle a un makeup de sept couches, en raison de son conditionnement, de son enlisement dans la matière, peut être la raison pour laquelle l'homme ne peut s'empêcher de produire des systèmes à base de sept. Les sept couleurs de l'archonte en ciel, les sept arts libéraux, les sept jours de la semaine bien sûr, ect. La question qui se pose, est ce qu'il reste de l'Âme une fois démaquillée, qu'elle a rendu aux astres les vêtements qu'ils lui ont prêtés. Pure conscience peut être.

Il existe une huitième sphère, centre de l'Octave, l'"Octonatio", alias Sophia, alias la Terre, le terrain de jeu, le centre de l'Heptagramme. Car oui, même si le modèle valide est censé être le modèle héliocentrique, on ne vit pas sur le Soleil. De notre perspective, les astres continuent de tourner autour de nous.

Et si Saturne est la limite, qui maintient la cohésion du monde, c'est logiquement qu'il en est le dieu. Ainsi que celui qui restreint les choses, les confinant dans un cercle. "Un Anneau pour les gouverner tous." Saturne est donc l'Inhibiteur, celui qui, dans la vie, vous immobilise. Son influence est comme la gravité, c'est une force qui, métaphoriquement, maintient au sol, empêche de décoller. Donc si l'on veut montrer son respect envers la planète Saturne, l'Inhibiteur, on n'entreprend rien lors du "Shabbath", le Samedi, qui est d'ailleurs le septième jour de la semaine chez les Juifs, peuple "élu". Le jour où, après s'être agité, après avoir fait tout un tas de non-sens le reste de la semaine pour donner du sens à son existence, on se contente d'"Etre". "Be still and know that I am God." A une échelle plus grande, il y a également l'année que l'on consacre à ne rien faire tous les sept ans, l'année sabbatique. Sept comme le nombre de ses anneaux? Peut être.

Bien qu'aujourd'hui Saturne ne soit plus la planète la plus éloignée, elle demeure une frontière métaphorique, c'est toujours la dernière planète visible, et entourée d'anneaux. La forme d'astrologie considérée comme la plus exacte, continue de considérer Saturne comme la limite en excluant les planètes trans-saturniennes, lesquelles dans la tradition hermétique, ne sont pas des anneaux, ne font pas partie de l'Octave, ou plutôt constituent un autre Octave. Elles forment le Ciel étoilé (Uranus), et la Mer Cristalline (Neptune). #PlutoIsAPlanet. Chacun des douze signes du Zodiaque est traditionnellement gouverné par l'un des Sept. Les planètes trans-saturniennes sont parfois dites "extérieures". Ce sont les planètes dont l'influence agit sur ce qui ne dépend pas de nous, à l'inverse de celles, "intérieures", dont l'influence agit sur ce qui dépend de nous. Ce qui dépend de nous, dépend il d'où nous plaçons la limite, métaphoriquement Saturne, dans notre esprit?

Quiconque contemple Saturne à l'oeil nu aura sans doute bien du mal à distinguer des anneaux, plus encore un hexagone parfaitement régulier sur son pôle nord. Et pourtant il a été su, bien avant les puissants télescopes et les sondes spatiales, qu'elle possède des anneaux, et est liée à ce que l'on nomme aujourd'hui improprement l'Etoile de David. Les anciens comme on dit, avaient probablement une meilleure capacité d'"internalisation", et donc une compréhension, probablement indépendante de l'observation, de la constitution de Saturne, et de son influence, probablement indépendante de son statut d'astre le plus externe, aujourd'hui révolu. Ainsi les femmes portent des anneaux aux oreilles pour écouter le Seigneur, on s'échange des anneaux lorsque l'on se marie, car on s'unit devant le Seigneur, et les rois se font poser un anneau sur le chef, une couronne, devenant ainsi des monarques devant l'archonte en chef, le Seigneur, la planète Saturne. Ce n'est que récemment que furent dévoilés en détail le système d'anneaux et le gigantesque hexagone du pôle nord de Saturne avec la sonde Cassini. Aussi il semble bien que Saturne souffle quelque chose à nos oreilles, comme le laisse entendre l'enregistrement du son qu'émettent ses anneaux.

Saturne, le Seigneur des Anneaux, le dieu de ce monde.

Le Démon dans lequel on vit

"Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l'adversité; Moi, l'Eternel, je fais toutes ces choses."

N'est-il pas curieux que Monde soit un anagramme de Démon? Et la première chose que fait un nouveau né en venant au démon, et qui est de pleurer, ne raconte t-elle pas quelque chose au sujet de notre monde? Même la Bible dit que le monde entier appartient au diable, à Satan. Saturne, le dieu de ce monde, ou Satan, le démon, et même entité que le dieu de la Bible?

Mais peut être que Saturne est ambivalent, ni tout blanc, ni tout noir. Sa couleur étant le noir, il annonce quand même la couleur. Dans la mythologie, qu'il faut peut être davantage prendre comme une allégorie, il dévore ses enfants. Il est vrai que le monde est un prédateur. Mais surtout, quiconque nait dans le temps, doit aussi mourir dans le temps. Le temps détruit tout, même les empires dont le culte principal est celui de Saturne. Le nouveau né pleure parce qu'il nait dans un monde où rien n'échappe à la corruption, et où la Mort, dont Saturne est un archétype, est la seule garantie qui lui est faite, le reste est optionnel. Pourquoi la Mort est-elle inévitable? Pourquoi ne pas vivre éternellement? Déjà qui aurait envie de vivre éternellement ici? Ensuite, il y a une raison logique mentionnée précédemment, et qui est qu'un séjour ayant un début a forcément une fin. Enfin, cette réalité est-elle soutenue par le sacrifice? Tout n'est pas à jeter dans ce monde, il y a de très belles choses, comme l'amour par exemple, la plus haute forme de Loosh, mais ce n'est aucunement une garantie. En fait la souffrance est bien plus probable que l'amour. Essayez d'expliquer à un enfant mourant de faim dans un désert d'Afrique subsaharienne, et sur le point d'être dévoré par un rapace, que Dieu est amour.

ChatGPT est très pertinent sur certains sujets, mais pour lui il n'y'a pas de rapport entre Saturne et Satan, et la presque-homonymie des noms Saturne et Satan est un hasard, l'un des termes étant un nom romain dont l'étymologie est le latin "sata" qui signifie "semer" ou "semailles", faisant de Saturne le dieu de la récolte (Loosh?), l'autre un mot hébreu se traduisant par "adversaire", qui signifie "tourner contre". Il est vrai aussi que le monde ne tourne pas rond. Mais peut être que la vie serait ennuyeuse sans un bon adversaire. Il est d'ailleurs intéressant de remarquer que le verbe latin "vertere" qui signifie "tourner" et dont dérive le mot "adversaire", se retrouve dans le terme "Univers" qui signifie "l'Un qui tourne", ou dans son presque homonyme "Anniversaire" qui signifie "année qui tourne". C'est anecdotique, mais plutôt approprié. Aussi, si le monde n'est que la manifestation de la conscience conditionnée, peut être que ce l'on sème dans son esprit est récolté à l'extérieur, Garbage In Garbage Out.

Pourquoi Saturne est-il l'Adversaire, la Force qui, dans la Nature, inhibe, empêche l'évolution? Cela est en partie lié à l'astrologie. Il faut rappeler que Saturne/Satan, est le frère obscur du Christ, le Sauveur, qui n'est autre que le Soleil. Evidemment que le Soleil est le Sauveur, il nous sauve des ténèbres chaque fois qu'il se lève, et rend le monde visible. Mais n'oublions pas que les apparences sont parfois trompeuses. C'est pourquoi Saturne est le dieu des oreilles, dans l'obscurité il faut écouter.

Le 21 Juin, le Soleil passe dans le Tropique du Cancer, alias la Licorne, qui est la porte d'entrée des âmes qui s'incarnent. C'est le solstice d'Eté. Le moment où le Soleil est au sommet de sa gloire. Le 21 Décembre, le Soleil passe, ou trépasse, dans le Tropique du Capricorne, qui est la porte de sortie des âmes quittant ce monde, où Saturne, les récolte. C'est le solstice d'Hiver. Le moment où le Soleil est "mort", et à partir duquel, Saturne prend le contrôle. Saturne gouverne le Capricorne, lequel est opposé, à 180°, à la Licorne, seul signe gouverné par la Lune, et Saturne gouverne également le signe qui suit, le Verseau, lequel est opposé, à 180°, au Lion, seul signe gouverné par le Soleil. Ainsi Saturne a le plaisir de s'opposer à son frère, le Soleil, qui préside le jour, et à son épouse, la Lune, qui préside la nuit. Saturne s'oppose aux deux "Luminaires", qui ensemble, dominent les beaux jours d'Eté, les "Dog Days", où la "Dog Star" apparait dans le ciel. Là où Mercure et Vénus sont amicaux car ils forment un angle inférieur à 90°, Mars, semi-hostile car il forme un angle à 90°, Jove, hostile car il forme un angle supérieur à 90°, Saturne est l'Adversaire en formant un angle à 180°, avec le Soleil et la Lune.

Et donc Saturne, l'Inhibiteur, l'Adversaire, la Force Involutive, Entropique, qui règne en hiver, ne fait que remplir son rôle dans la Nature. Le Mentalisme, premier principe de la Loi Naturelle, aussi appelée Hermétisme, est le fait que tout soit une construction mentale, ou une projection de la conscience. Conscience qui, à son niveau fondamental, est motivée par deux forces seulement, deux forces antagonistes, l'Amour et la Peur, Dieu et Satan. Dieu est Amour, mais il ne vient pas sans son Adversaire, et ils sont en fait une même chose, exprimée à différents degrés, comme un point qui se déplace sur un cercle. Les opposés, dans un état statique, coexistent dans un état de non-dualité, mais pour que le monde se manifeste, les choses doivent être mises en mouvement et exprimées à différents degrés. Ainsi rien n'est au repos, tout vibre et tout tourne en rond, comme le dit le troisième principe. Avant le quatrième, qui logiquement explique que les choses en mouvement oscillent entre deux extrêmes, le positif et le négatif, l'été et l'hiver, le bien et le mal, l'Amour et la Peur, Dieu et Satan. La conscience passe constamment du plomb à l'or, et vice versa.

Une dialectique qui dans le monde manifesté, peut être jugée nécessaire, notamment pour définir, avec le contraste de la dualité, ce qui est vraiment désiré. Autrement dit, il faut avoir gouté à ce que l'on ne veut pas pour savoir ce que l'on veut. Et l'on imagine aussi aisément que sans un aller-retour constant entre le positif et le négatif, le monde serait ennuyeux n'est-ce pas? Le Seigneur enseigne quelque chose, de la méthode qui consiste, dans le langage courant, à donner une leçon à l'élève, autrement dit par la souffrance. Et il enseigne par la même, qu'il n'y a en fait pas de plaisir sans souffrance, qu'ils sont une seule et même chose, et que tout cela n'est que vanité. Une leçon qui s'obtient à la longue, après avoir émané beaucoup de Loosh peut être, car il est vrai que tout a un prix.

Thinking outside the hex

Il existe deux symboles majeurs pour représenter Saturne, mais qui sont la même chose, l'un des symboles étant en deux dimensions, l'autre en trois dimensions: l'étoile à six branches, aussi appelée Hexagramme, et le cube, aussi appelé Hexaèdre.

L'Hexagramme se dessine en traçant deux triangles équilatéraux qui se superposent, l'un pointant vers le bas, l'autre vers le haut, car la conscience descend, mais est supposée remonter. L'intersection des deux forme un hexagone. On raconte que dans des temps immémoriaux, on dessinait ce symbole pour jeter un sort sur quelqu'un, le Hex, et que celui-ci a toujours représenté un sort jeté sur la condition humaine. L'Etoile de David? Non, le Hex, ou Etoile de Saturne.

Le cube, ou hexaèdre régulier, est un solide de Platon. C'est un solide familier. C'est par exemple le dé qu'on jette dans un jeu de société, contexte dans lequel il est associé à 21, le sixième nombre triangulaire (1+2+3+4+5+6=21). Il faut remarquer quelque chose au sujet du cube, qui est que lorsque l'on dessine un cube en perspective cavalière, c'est-à-dire avec des lignes parallèles, qui ne fuient pas, les contours du cube ainsi dessiné forment un hexagone régulier. Si cela peut sembler évident, une telle correspondance ne se retrouve pas avec les autres polyèdres réguliers. Les contours du Tétraèdre par exemple, le solide à 4 faces, dessiné en perspective cavalière ne forment pas un quadrilatère mais un trilatère, un triangle. Le cube, solide à 6 faces, est un hexagone, figure à 6 côtés, en 3 dimensions, et un hexagone, figure à 6 faces, est un cube, solide à 6 faces, en 2 dimensions. Ainsi dit on parfois qu'un gigantesque cube siège sur le pôle nord de Saturne.

Si l'on s'arrête sur la symbolique du cube, ses arêtes perpendiculaires évoquent les trois dimensions spatiales, abscisse, ordonnée, altitude. En dessin technique par exemple, on parle de vue de face, de dos, de dessus, de dessous, de droite, et de gauche, soit des six faces du cube, et donc des trois dimensions, les faces parallèles étant sur le même axe. Le cube est donc un symbole spatial. Il est également associé à la quatrième dimension qu'est le temps. L'appréciation du cube comme symbole temporel est plus subjective, car le temps n'est pas représentable par une ligne. Une interprétation capillotractée serait qu'il possède huit sommets, et que le huit dans la symbolique des chiffres, représente le Sablier, la Lemniscate, l'Ouroboros. C'est un chiffre qui comme le Zéro, peut être dessiné en boucle. Il y a donc trois numérologies possibles pour le Hex, 6 si l'on ne considère que les six sommets, 7 si l'on place un septième élément au centre, ce qui est souvent le cas, ou 8 si l'on considère que c'est un cube aplati et qu'il n'y a pas un point au centre, mais deux. Le cube est-il, de la même façon que l'hexagone est un cube en deux dimensions, une version en trois dimensions d'un objet en quatre dimensions? Serait-ce l'hypercube, ou Tesseract, dont le mouvement est censé représenter le temps? Traditionnellement, le cube est le solide régulier associé à l'élément Terre.

Le cube représente l'espace et le temps, le continuum spatio-temporel, comme ils sont parfois nommés, et l'élément terrestre. La conscience, en descendant sur Terre, en traversant le premier anneau, celui de Saturne, entre dans Maya, l'illusion spatio-temporelle. Une illusion car l'espace et le temps sont des paramètres de la conscience n'ayant pas d'existence objective en dehors d'elle. Ces paramètres sont parfois appelés catégories à priori en philosophie. Ce sont des paramètres qui agissent comme les conditions de l'expérience, ou plutôt d'une expérience particulière, une expérience limitée puisque conditionnée. Des paramètres qui calibrent l'expérience, font percevoir les choses d'une certaine façon, et de facto limitent la connaissance. Le paramètre temporel nous fait par exemple percevoir les choses comme s'enchaînant de manière linéaire. Or ce n'est qu'une perception. Et le fait qu'il soit difficile d'imaginer un temps autre que linéaire est révélateur du bas niveau auquel la conscience est inhibée. Mais une simple analogie pour comprendre ça est celle du jeu vidéo, car on créé des simulations à l'intérieur de ce qui en est déjà une, As Above So Below. Lorsque l'on joue à un jeu vidéo, on peut faire l'expérience d'un environnement en deux ou trois dimensions, dans lequel semble s'écouler le temps, et dans lequel on jouit d'une certaine liberté, mais dans les limites définies par le jeu. Une expérience au sein d'une illusion qui s'arrête dès que l'on éteint la console, une Xbox par exemple. La grande différence peut être, entre un avatar de jeu vidéo, et le dispositif de réalité virtuelle qu'est le cerveau, est que ce dernier inhibe jusqu'à la mémoire que l'on est dans un jeu, cruel pour sûr, mais un jeu, et nous fait nous identifier à l'avatar, à l'égo. L'intérêt d'une expérience calibrée comme celle d'ici-bas, si l'on considère qu'ici-bas est une sorte d'école, dont Saturne est le professeur, peut être d'apprendre un système de mesure. Cela expliquerait pourquoi certains se voient remettre leur diplôme avec un carré noir sur le crâne.

Mais le concept selon lequel le plan terrestre est une école, est à prendre avec des pincettes. Car plusieurs choses devraient mettre la puce à l'oreille concernant cette existence, en premier lieu l'amnésie, bien que l'on puisse considérer que celle-ci fasse justement partie du processus d'apprentissage, que l'identification complète, dans un temps limité, à l'avatar humain et à sa perception soit nécessaire. Ensuite on peut se demander quel est l'intérêt d'apprendre un système de mesure qui n'est valable que dans ce plan d'existence. Si vous apprenez par exemple à jouer d'un instrument de musique, ce n'est pas quelque chose qui vous servira en dehors de cet endroit. Les leçons qu'il faut en tirer se situent certainement à un autre niveau. Peut être que la chose la plus importante qu'il faille retenir de ce plan d'existence, dont l'une des principales caractéristiques est la souffrance, est de faire très attention où l'on met les pieds, et que tout n'est pas toujours bon pour tromper son ennui. Une leçon que la conscience ne peut probablement apprendre qu'avec toutes ces limitations, qu'avec le Hex, posé sur elle. A moins que ce ne soit la croix sur laquelle elle est clouée, la croix du Christ. Parce que nos avatars sont faits de cristaux de carbone émanant beaucoup de Loosh?

agh burzum-ishi krimpatul

Tous les chemins mènent à Saturne, les religions notamment, au sein desquelles le symbolisme de Saturne, à travers le cube, est très présent. Il y a ce petit cube noir que certains se mettent sur le crâne pour prier, ce grand cube noir autour duquel d'autres, par milliers, tournent sept fois, et cette croix devant laquelle d'autres encore implorent le Seigneur. Saviez-vous que d'après l'Apocalypse de Jean, Chapitre 21:16, nous sommes destinés, à la fin des temps, à aller vivre dans une ville, la Nouvelle Jérusalem, de forme cubique, puisqu'elle mesure, je cite, "douze mille stades, sa longueur, sa largeur et sa hauteur étant d'égale dimension"? Vivre dans un cube pour l'éternité, cela ne donne t-il pas envie? Il y a aussi cette grande fête qu'est NoEL, anciennement appelée "Saturnales", où les enfants prient "Santa Claus". Ce qui veut dire, que plus les choses changent, et plus elles restent identiques, les gens continuent en fin d'anneau à se livrer à des orgies, à faire comme si tout allait bien, à agir comme si il étaient importants, lorsqu'ils ne sont qu'une bande d'esclaves. D'aucuns parlent de religions saturniennes pour qualifier les trois grandes religions monothéistes et les religions en général. Si l'on prend en compte le fait que Saturne est l'Inhibiteur, ou le Restricteur, et que l'étymologie du mot religion ne se trouve pas dans le fait de rassembler comme on le dit souvent à tord, mais plutôt dans l'action de lier, de contraindre avec des liens, d'empêcher d'avancer, le terme est un pléonasme. Mais il serait trop facile de condamner les religions. Car il y a cette idée que l'homme doit être restreint, autrement c'est le pire en lui qui risque de s'exprimer. Les religions peuvent aussi apporter des réponses aux angoisses existentielles, aux questions d'ordre métaphysique. Car les gens savent se reproduire, pour sûr. Ont-ils la sagesse pour apporter des réponses, et éduquer leurs enfants correctement afin qu'ils ne se fassent pas dévorer par Saturne? Rien n'est moins sûr. La question la plus importante qu'un être humain puisse se poser est "Qu'est ce que je fais là, quel est le but de mon existence?". A cette question, Dieu, ou l'Univers, reste silencieux, ou alors il faut faire taire le boucan du monde extérieur et bien tendre l'oreille. Le problème de cette boîte qu'est la religion, c'est plutôt comment faire rentrer la réalité à l'intérieur.

Mais n'est-ce pas Jove qui a dominé l'âge des Poissons, dont le glyphe représente deux poissons, qui, incapables de s'unir d'eux mêmes, sont contraints par un lien? La Religion n'est peut être pas tant une caractéristique du règne de Saturne, bien que sa symbolique y soit très présente, qu'une de celle de Jove. Et peut être qu'il est temps aujourd'hui de changer de paradigme, et que la Faucille de Saturne, lors de l'âge du Verseau tranchera les liens, avant qu'un bon coup de Kärcher soit passé.

Black Sabbath, Scarlet Witch

Dans une version plus ésotérique de la spiritualité que la religion, Saturne est associé à la Sphère "Binah", dans l'arbre de vie kabbalistique. Binah signifie compréhension, la Compréhension Divine. Sa couleur est le noir, et son commandement est de ne pas utiliser le nom de Dieu en vain. La sphère Binah domine l'une des trois colonnes de l'arbre, la colonne de la sévérité. Son opposée est la sphère Chokmah, qui domine elle, la colonne de la pitié. Ces deux colonnes sont des extrêmes, les états de conscience équilibrés correspondant à la colonne centrale. Probablement que nous passons tous au cours de la vie d'un état à l'autre, d'une sphère de l'arbre à l'autre, continuellement, comme une balle de flipper. Mais probablement aussi que chacun a une tendance. Les personnes ayant tendance à être polarisées du côté de la sévérité, auront tendance à voir la vie en noir. Exemple, le fait de considérer que cet endroit est un trou dont on doit s'échapper.

Pourquoi être un trouduc aussi négatif? Parce que la vie est sévère en leçons peut être. Elle peut ne pas l'être. Mais dans l'absolu cela ne change rien. Car si quelqu'un a la chance, entre guillemets, de réussir, dans sa petite bulle, son microcosme, à se créer une vie paisible et confortable, il n'échappe pas au fait que dans le macrocosme, le monde en dehors de sa bulle, la souffrance est très présente. Il n'y a normalement pas besoin de développer après une telle déclaration, quiconque avec un minimum d'empathie, dont l'ego n'est pas calcifié, et contemple ce qui se passe chaque jour que Dieu fait sur cette planète, comprend. Or c'est justement ça le problème, les gens aujourd'hui sont des PNJs, au moins métaphoriques, dont l'ego est calcifié à un niveau satanique.

Celui qui entreprend de retourner à Dieu, de remonter l'arbre, c'est-à-dire de remonter de la réalité densifiée à la fabrique, devra franchir le "voile de l'Abysse", aussi appelé "Ring Pass Not". Un voile sous lequel se trouvent tous ceux qui vivent encore sous l'illusion de l'ego, c'est à dire à peu près tout le monde. L'égo ici ne désigne peut être pas tant le fait d'être une entité individualisée, distincte des autres, que le label que l'on place après la déclaration "Je suis", et qui a tendance à être du BS. Un label qui identifie la conscience à son avatar terrestre et par conséquent la maintient à un bas niveau. Binah est dominée par Saturne, et présidée par la Grande Mère, la Femme Rouge, ou Femme Ecarlate, que Aleister Crowley appelait Babalon. Il y a quelque chose qui s'appelle le complexe de la Madone et de la Putain, et la Grande Mère est considérée comme La Prostituée, et la mère des prostituées. La Grande Mère ne refuse personne, mais son prix est très élevé. Son prix est ce qu'elle vous donne quand vous entrez dans ce monde, votre enveloppe corporelle et l'identité terrestre qui y est associée, l'ego. Une chose dont il faut renoncer avant d'aller plus loin. C'est ainsi, privé du privilège de séparation dont vous jouissiez jusqu'alors, et que vous ne faites plus qu'un avec les autres dans sa coupe, que vous comprenez, que vous avez la Vision du chagrin. Avant peut être de renaître avec un niveau de conscience supérieur, car c'est ce que Saturne ici représente.

Sega Saturn, Game Cube

C'est plus fort que toi. Oui. Car il faut bien tromper son ennui. Et dans ce que l'éternité a à proposer il y a quelque chose d'intrigant, la Terre et son Univers. Il est d'ailleurs intéressant de relever que d'après Robert Monroe, cela ressemble à un grand "anneau de bruit mental" depuis l'extérieur. Quelque chose qui attire les âmes comme la lumière attire les phalènes, avant de leur bruler les ailes. Car comme le pensent certains participants de la croisière, ce serait intéressant d'aller expérimenter la psychopathie de la Terre en vrai. Sauf qu'il y a un abysse entre une compréhension intellectuelle de la souffrance, et une compréhension "dans sa chair". Autrement dit ça n'est peut être plus si amusant que ça une fois que l'on est dans le jeu. Un jeu où a lieu le grand combat du "bien contre le mal", et qui se révèle être d'une grande adversité. Adversité dont il vaut mieux tirer des leçons, car l'adversité du jeu tire de nous pour sûr beaucoup de Loosh. Malgré tout, le jeu semble hyper addictif pour beaucoup. Même en admettant que 99,9% de la population ne soit constituée que de PNJs, ce qui serait excessif peut être, les PNJs n'étant pour la plupart d'entre eux probablement pas littéraux, mais métaphoriques, c'est à dire des gens dont la conscience est tellement conditionnée qu'ils semblent être des PNJs, il y a aussi probablement de vrais joueurs qui aiment le "drama" qu'offre constamment cet endroit. La seule analogie du jeu vidéo, auquel on arrête de jouer parce qu'il finit par nous gonfler, mais auquel on finit par revenir malgré tout, suffit à comprendre la réincarnation. Pourquoi certains gamers continuent à jouer en sachant pertinemment que c'est en train de les rendre fous? De la même manière pourquoi les gens se réincarnent dans ce trou?

Saturn V

Donc, c'est un Univers impitoyable, mais très addictif. Mais il n'y a rien de mal à aimer vivre la relation à l'autre, marcher sur une plage en sentant la chaleur du Soleil sur sa peau, accumuler des richesses, avoir le sentiment que l'on accomplit quelque chose. Le problème vient lorsque se créé un attachement à ce genre de choses. Car si l'on essaie de quantifier ce que de ce monde on peut emporter de l'autre côté, le résultat ressemble à un anneau. L'attachement est ce qui fait qu'au lieu de prendre de la vitesse au cours de cette vie pour atteindre la vitesse d'échappement, l'"Escape Velocity", pour citer une fois encore Robert Monroe, et ainsi briser le cycle, on prend de la vitesse pour se satelliser davantage, faire un anneau supplémentaire. A la porte de sortie, on regarde derrière soi, plein de nostalgie, et l'on se dit que ce n'était pas si terrible. Que l'on recommencerait bien, en essayant cette fois ci d'être ceci ou cela. Et c'est reparti pour un tour. Ainsi celui qui n'aime pas seulement les "plaisirs de la vie", mais y est attaché, aura sans doute bien des difficultés au terme de sa vie présente à échapper à la gravité de cet endroit. La seule chose, qui puisse être emportée, et qui ne constitue pas un attachement, un poids qu'il faille larguer, c'est ce qui s'obtient à travers toutes les leçons que donne généreusement cette endroit, la sagesse.

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